Tout conducteur redoute un jour de voir son petit papier rose être soumis à une suspension temporaire. Il suffit de commettre une grave infraction ou de multiplier les petites erreurs pour que cela vous arrive. Dans une telle circonstance, pas d'autre possibilité que d'assumer les conséquences de ses actes ! En revanche, vous ne savez sans doute pas que, si votre permis a été suspendu, alors vous aurez des soucis pour vous réassurer par la suite. Comment faire alors pour retrouver le plaisir de conduire une fois votre peine purgée ? De quelles astuces disposez-vous pour limiter le nombre de refus ? Vous le saurez en prenant connaissance des informations contenues dans le texte ci-dessous.
Des conséquences directes sur votre contrat d'assurance
Vous étiez peut-être loin d'imaginer qu'une telle sanction allait avoir des répercussions sur votre couverture auto actuelle. Pour vous rassurer, n’oubliez qu’elle reste limitée dans le temps. Vous ne devrez pas reprendre des leçons de conduite et l’autorisation sera à nouveau valide à la fin de votre peine.
Une fois informée, la compagnie d'assurance décidera de la suite à donner à votre dossier. Votre couverture actuelle peut tout à fait être résiliée. Dans la plupart des cas, vous devrez plutôt mettre la main à la poche. En effet, à vos cotisations habituelles, viendra désormais s'ajouter une surprime. Son montant varie en fonction de plusieurs paramètres dont la compagnie, la durée de votre sanction ou encore le cumul de plusieurs infractions.
Vous aimeriez obtenir des informations complémentaires sur ce sujet passionnant et qui concerne potentiellement chaque conducteur ? Dans ce cas, prenez le temps de vous rendre sur l'excellent site assuranceendirect.com. Vous y retrouverez des articles particulièrement bien rédigés ainsi des conseils et astuces pour mieux gérer vos contrats. Vous pourrez également accéder aux offres les plus intéressantes des partenaires du site. De quoi vous faire économiser un temps précieux ! N'hésitez donc surtout pas à leur demander des devis détaillés afin de faire votre choix en toute connaissance de cause !
Prévenez votre assureur !
En tant qu'assuré, il est de votre devoir de prendre contact avec votre assurance pour la prévenir de la réalité de votre sanction administrative. Celle-ci décidera alors si elle vous conserve ou non parmi ces clients. Elle déterminera également le montant de la surprime s’il y a lieu. Certains d'entre vous se disent sans doute qu'il est préférable de s'abstenir. Pourquoi être de bonne foi pour ensuite voir le montant de ses cotisations s'envoler ? Ne faut-il mieux pas passer sous silence cette information afin de payer toujours les mêmes sommes ?
Le code régissant la profession précise que ce type de déclaration est imposé. Ne pas respecter cette règle vous expose alors à de lourdes sanctions financières. De plus, votre contrat sera résilié sur le champ sans que vous ne puissiez opposer le moindre recours légal. Si vous veniez à être reconnu d'un sinistre responsable alors que vous étiez sous le coup d'une sanction administrative, la compagnie pourra se retourner contre vous afin que vous preniez en charge, sur vos deniers personnels, l'indemnisation des victimes. Si ces dernières font l'objet d'atteintes corporelles, le montant de votre facture risque de s'envoler...Une telle prise de risque est-elle réellement valable pour éviter de payer une surprime de quelques dizaines d'euros par mois ?
Démarchez les compagnies spécialisées
Afin d'optimiser vos recherches, il est préférable de ne pas trop vous attarder à contacter les plus grandes compagnies. Vous ne feriez que perdre votre temps. Celles-ci privilégient en effet d'autres types de clients qu'elles jugent plus rentables. N'oubliez pas que votre récente sanction administrative laisse fortement penser que vous êtes un conducteur dangereux donc plus fortement concerné par un risque qu'elles devront probablement indemniser. Vous devez adopter une stratégie différente pour parvenir au but que vous vous êtes fixé.
Savez-vous qu'il existe des sociétés qui seront au contraire ravies de vous compter parmi leurs clients ? Des compagnies de taille plus modestes se spécialisent sur les conducteurs "à risque" (incident de paiement, malus élevé etc). Elles appliquent certes des tarifs plus élevés (ce qui leur permet de compenser le risque supplémentaire) mais vous bénéficiez d'une couverture complète et solide. La concurrence s'est fortement accentuée ces dernières années sur ce marché particulier qui ne cesse de croître. Pour trouver les meilleurs offres, n'hésitez pas à utiliser un comparateur en ligne et faites un maximum de demandes de devis détaillés.
Saisir le BCT
Ces initiales n'évoquent rien pour vous ? Pourtant, elles pourraient bien vous tirer du mauvais pas dans lequel vous vous retrouvez après avoir multiplié les échecs et les refus auprès des compagnies ! Vous apprendrez peut-être que la loi attribue le droit à tout conducteur de s'assurer. Autrement dit, les sociétés ne peuvent pas légalement refuser un client. Elles demeurent en revanche totalement libres d'appliquer une grille tarifaire spécifique pour les conducteurs dont l'autorisation a été provisoirement suspendue.
Les initiales BCT désigne en réalité le Bureau Central de Tarification. Il s'agit d'une autorité administrative totalement indépendante. Elle est chargée de faire le lien entre l'assuré et la compagnie de son choix. Elle rappellera à cette dernière ses obligations légales. Vous serez alors certain de pouvoir être couvert. Toutefois, cet ultime recours est loin d'être parfait. Tout d'abord, il demande plusieurs mois de patience avant d'aboutir. Ensuite, vous ne pourrez obtenir qu'une couverture réduite au minimum (protection au tiers). De plus, celle-ci sera limitée à douze mois. Par conséquent, vous devrez reprendre toutes vos démarches l'année prochaine. Enfin, vous risquez surtout de payer au prix fort cette solution. En aucun cas, le BCT n'a le pouvoir d'intervenir sur le montant des cotisations que vous aurez à régler. C’est pourquoi les tarifs appliqués demeurent plus onéreux que la moyenne des compagnies spécialisées "conducteurs à risque".