Placement particulièrement plébiscité par les Français, l'assurance vie est un produit d'épargne qui possède de multiples avantages, et pas seulement sur le plan fiscal. Vous avez l'intention de souscrire un contrat ? Retrouvez ici tous les conseils pour ne pas vous tromper.

Assurance-vie : principe de fonctionnement et différents types de contrats

Un contrat d'assurance vie peut être utilisé comme un produit d'épargne à plus ou moins long terme. Il permet en effet au souscripteur ou à ses bénéficiaires de récupérer les sommes investies, sous forme d'un capital ou d'une rente. À ces sommes sont ajoutés les gains éventuels et retirés les frais de gestion et de dossier.

Pour ouvrir un contrat, il suffit d'effectuer un versement initial. On est ensuite libre de procéder à des versements, réguliers ou non, sans aucune limite de montant. Le contrat peut être clôturé à tout moment. Il est également possible de faire des retraits quand on le souhaite.

Il existe plusieurs types de contrats d'assurance-vie. Les deux principaux sont :

  • Les contrats monosupport en euros vous permettent d'investir votre argent sur des produits sans risque. Votre capital est de plus garanti et vos intérêts sur l'année sont définitivement acquis.
  • Les contrats multisupport associent des investissements sans risques et des investissements sur des produits boursiers et sur les marchés financiers appelés unités de compte. Le nombre de ces unités est garanti par l'assureur mais par leur valeur. Ce placement est donc plus risqué mais peut aussi être plus intéressant en terme de rémunération.

Quels sont les avantages de l'assurance-vie ?

Le principal avantage de l'assurance vie est qu'elle vous permet de vous constituer un capital en quelques années. Vous pourrez ensuite récupérer ce dernier, additionné des intérêts, en clôturant votre contrat afin de compléter vos revenus au moment de la retraite par exemple. Sachez tout de même que si vous souscrivez un contrat incluant des unités de compte, votre capital n'est pas garanti et il est possible que vous ne récupériez pas la totalité de votre mise.

L'assurance-vie permet également de transmettre son patrimoine en bénéficiant d'une fiscalité avantageuse et en ayant une grande liberté de choix quant aux bénéficiaires.

Enfin, malgré la baisse des taux d'intérêt à laquelle on assiste depuis plusieurs années, le fond euros de l'assurance-vie reste le placement le plus rémunérateur par rapport aux autres placements sécurisés (Livret A, PEL, Livret de développement durable...).

Quelle est la fiscalité de l'assurance-vie ?

Depuis le 27 septembre 2017, les intérêts issus des versements réalisés sur votre assurance-vie sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce dernier intervient aussi bien lors d'un retrait partiel que d'un retrait total. Si le retrait concerne un contrat ouvert depuis 8 ans ou plus, le PFU représentera 7,5 % des sommes versées, si ces dernières sont inférieures à 750 000 euros. À noter que pour un retrait effectué sur un contrat de moins de 8 ans, le prélèvement forfaitaire unique sera de 12,8 %. Enfin, sachez que 17,2 % de prélèvements sociaux s'ajoutent au PFU.

En cas de décès du souscripteur de l'assurance-vie, les sommes versées au bénéficiaire du contrat n'entrent pas dans la succession. Si ce dernier est votre conjoint ou votre partenaire de PACS, il n'aura à s'acquitter d'aucun droit de succession. Pour les autres bénéficiaires, tout va dépendre de leur âge :

  • S'ils ont moins de 70 ans, un abattement de 152 500 € s'applique pour chacun d'entre eux et les capitaux sont taxés à 20 %.
  • Pour les plus de 70 ans, un abattement unique de 30 500 € s’applique quel que soit leur nombre.